Lettre ouverte de Bernard Pascassio à Keith Pelley

Le changement de date de l’Open de France décidé par le board de l’European Tour a fait réagir un de nos golfeurs les plus célèbres, Mr Bernard Pascassio, sommité du golf en France. L’ancien patron de l’Open de France a écrit une lettre à Keith Pelley, directeur de l’European Tour dans les colonnes du Journal du Golf. Je ne résiste pas au plaisir d’en faire l’écho.

Monsieur Keith Pelley, je veux comprendre !

Comment peut-on prétendre modifier la date de l’open de France qui passerait, dès 2019, de juin à octobre pour laisser la place à l’open de Valderrama qui passerait, lui, d’octobre à juin ?

Savez-vous que de nombreux organisateurs, Golf Européen, Promogolf, ASO, pour ne citer que les plus récents, et moi-même pendant dix-huit ans, avons travaillé d’arrache-pied pour bâtir, au fil des ans, une grande épreuve, l’open de France ?

Savez-vous combien d’efforts et d’argent la Fédération française de golf a investi et combien de temps ses licenciés ont consacré gracieusement pour en faire un succès ?

Savez-vous que c’est ce succès qui a conduit le Golf National, théâtre de l’open de France, à être choisi pour accueillir la Ryder Cup avec la réussite exceptionnelle que chacun connaît et devant les yeux de milliards de téléspectateurs ?

Et vous, vous souvenez-vous des promesses de développer l’open de France grâce à des promoteurs chinois ? Qu’en est-il advenu aujourd’hui ? Rien, puisque bien loin d’aider à la promotion de cette compétition, vous la reléguez à la fin de l’automne.

Je veux comprendre !

Car, soit on se moque du monde, et notamment des licenciés français et de tous les bénévoles qui ont donné de leur temps et de leur énergie pour la réussite de ce splendide événement, soit on ne nous dit pas tout.

Se pourrait-il qu’en octobre il fasse moins beau à Valderrama qu’à Paris ? Et quand bien même, serait-ce à l’open de France d’en payer le prix ?

Ou se pourrait-il qu’un grand nom ibère du circuit trouve auprès du PGA EUROPEAN TOUR une écoute infiniment plus attentive que la Fédération française de golf ?

Se pourrait-il qu’une fois encaissées les juteuses recettes de la Ryder Cup, le PGA EUROPEAN TOUR jette l’open de France comme une bourse vide ?

Chers collègues professionnels, vous rendez-vous compte du péril qui menace à terme notre association si de telles décisions sont prises sans que leurs auteurs daignent les justifier, voire même, nous donner la moindre explication ?

Aujourd’hui, une des plus prestigieuses compétitions de golf de l’histoire européenne, avec plus d’un siècle d’histoire derrière elle, pourrait être reléguée aux oubliettes du calendrier par le simple fait du prince. Car c’est bien de cela qu’il s’agit.

Je veux comprendre, nous voulons tous comprendre.

Alors expliquez-moi, Monsieur Pelley, à moi, aux membres du PGA EUROPEAN TOUR, au golf français et à tous les golfeurs.

Merci.

Bernard Pascassio, Membre du PGA European Tour depuis plus de quarante ans

Pascal Grizot, vice-président de la Fédération française de Golf, a aussi réagi dans l’Equipe en estimant s’être fait avoir par le Tour Européen et Keith Pelley.


Sources : L’Equipe – Le Journal du Golf.




L’Europe remporte la Ryder Cup

L’équipe européenne a remporté dimanche la 42ème édition de la Ryder Cup sur le golf National à Saint-Quentin en Yvelines sur le score de 17 1/2 à 10 1/2.

Portée par le duo d’enfer Fleetwood/Molinari, qui a remporté ses 4 matchs de double vendredi et samedi, L’Europe a nettement surclassé l’équipe des USA, dans laquelle Tiger Woods et Phil Mickelson, les 2 invités prestigieux du Capitaine Furyck, ont été très loin de leur niveau en perdant tous les matchs qu’ils ont disputé (4/4 et 2/2).

Pourtant les Américains avaient bien débuté la rencontre vendredi matin en remportant 3 des 4 « 4 balles » disputés. Mais les Européens remettaient tout de suite les pendules à l’heure en infligeant un 4/0 l’après-midi en foursomes, chose qui n’était jamais arrivé auparavant. L’Europe virait en tête au soir du 1er jour avec 5 à 3.

Le samedi matin l’Europe continuait sur sa lancée en remportant la 2ème session de « 4 balles » 3 à 1, portant la marque 8 à 4. La rencontre s’équilibrait l’après-midi en foursomes avec le score de 2 à 2, portant la marque à 10 à 6 avant les 12 simples du dimanche.

Dimanche, l’apothéose était en vue et c’est exactement de qui allait se passer.

Voici les 12 matchs

Les Européens ne lâchaient pas l’affaire et même si certains matchs semblaient vouloir tourner en faveur  des USA, les joueurs européens recollaient au score et écœuraient les Américains. Molinari remportait son 5ème match du week end, faisant de lui l’homme de cette Ryder Cup, les invités du capitaine Björn (Stenson, Casey, Garcia et Poulter) ramenaient 3 points 1/2 sur 4. Seul Fleetwood, sans doute un peu trop fatigué, explosait contre Tony Finau. Le symbole de cette équipe était sur le trou 18 le Suédois Noren, qui menait 1up et qui, tout en sachant que c’était gagné, enquillait une ficelle de 8 mètres pour birdie alors que son adversaire avait déjà fait birdie (approche à 20 cm du trou) pour ne pas partager son match et ramener un point entier à son équipe.

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Au final, l’Europe mettait la main sur la Ryder Cup sur le score de 17 1/2 à 10 1/2.

Rendez-vous dans 2 ans aux Etats Unis.




Europe ou USA, une appli vous dit qui va gagner

A l’occasion de la 42ème édition de la Ryder Cup, compétition internationale de golf qui se déroulera pour la première fois en France ce week-end du 28 au 30 septembre, Matthieu Guillot, diplômé de Grenoble INP – Ensimag, a mis au point une application ludique, afin de simuler les matchs et d’en prédire le résultat à l’avance !

Si vous souhaitez connaître laquelle des deux équipes parviendra à atteindre le seuil vainqueur de 14 points et demi sur les 28 points distribués en trois jours de compétition, vous pouvez soit vous rendre sur son site internet (http://www.golfoptimization.com/) créé par ce jeune ingénieur et connaître avant tout le monde le résultat, soit patienter jusqu’à la fin des épreuves.

Actuellement doctorant au laboratoire G-SCOP**, Matthieu Guillot réalise une thèse au sein de ce labo sur le processus de Markov, qui consiste (pour faire simple) à calculer le trajet le plus court d’un point à un autre sur un parcours présentant des aléas, et en prenant des décisions tenant compte de ce dernier. Cette branche des mathématiques a de multiples applications, en robotique par exemple.

Optimisation du golf et la Ryder Cup 2018

Le golf est une discipline attrayante pour ceux qui s’intéressent à l’analyse sportive: contrairement aux autres sports de balle, comme le baseball, le football, le rugby ou le tennis, le ballon est au repos lorsque le joueur frappe. Le nombre de scénarios auxquels un joueur peut être confronté sur le parcours est donc en quelque sorte sous contrôle (inutile de prendre en compte la position des adversaires, la rotation du ballon, etc.). Chaque joueur peut ainsi essayer de développer et de mettre en œuvre une stratégie pour jouer sur un parcours donné, en s’appuyant sur ses compétences. Le projet (académique) Golf Optimization vise à développer des stratégies optimales pour les golfeurs et nous avons développé des outils analytiques avancés pour calculer ces stratégies.

Nous croyons que les golfeurs professionnels ont une très bonne connaissance de leur jeu et qu’ils jouent près de leur stratégie optimale. Inversement, cela implique qu’un golfeur «in silico» jouant la meilleure stratégie devrait être une approximation décente d’un joueur réel. C’est l’hypothèse sous-jacente à ce projet. Nous avons ainsi analysé les statistiques * des 24 meilleurs joueurs professionnels américains et européens participant à la Ryder Cup 2018 et nous avons utilisé ces statistiques pour développer des «avatars» numériques des joueurs correspondants. Grâce à ces avatars, nous avons pu établir des prévisions de scores pour chaque trou du Golf National. Ceci, à son tour, permet de faire des prédictions sur le gagnant de chaque match. Ce site Web présente nos différentes prévisions pour la Ryder Cup 2018.

La Ryder Cup est un événement sportif majeur. Il est suivi par des millions de personnes à travers le monde. Nous avons pensé que c’était un superbe événement pour tester nos prédictions en direct et, espérons-le, améliorer l’expérience des fans passionnés. Nous espérons que vous aimerez jouer avec notre outil pendant l’événement! Cliquez sur le lien ci-dessous et voyez quel joueur est favori (selon notre modèle) pour chaque match-play possible (et chaque trou)!

* L’analyse statistique de cette recherche s’appuie sur le ShotLink du PGA TOUR (ensemble de données), mais les projections sont les nôtres. Les résultats présentés sur ce site Web précèdent la publication dans une revue universitaire. Nous sommes très reconnaissants à Ken Lovell, premier vice-président du marketing chez PGA TOUR, de nous avoir permis de publier ce travail préliminaire. Nous déclinons toute responsabilité en ce qui concerne les problèmes résultant de l’utilisation de ce site Web et de son contenu.

Le site qu’il a contribué à réaliser illustre les immenses possibilités offertes par la discipline. « Un modèle numérique de chaque joueur a été réalisé à partir de ce que l’on connaît des coups qu’il a réalisés précédemment. Ces modèles simulent le comportement d’un joueur face à un autre, et calculent ses probabilités de victoire. » A vos souris !




France Télévisions provoque la colère de la FFGolf

Soutenons le président et le directeur général de la FFGolf contre les chaînes de télévision publiques qui se refusent à parler de golf sur leurs chaînes !

Christophe Muniesa regrette amèrement le désintérêt des chaînes généralistes gratuites autour de la Ryder Cup qui se disputera la semaine prochaine en France et qui sera retransmise uniquement par Canal+.

La démocratisation du golf en France ne passera pas par les chaînes publiques. Pour cette première Ryder Cup sur le sol français, France Télévisions ne s’est ainsi pas portée candidate à un rachat des droits de Canal+, seule détentrice des droits de diffusion. La chaîne cryptée qui retransmettra 100% de l’événement proposera également des plages de cinq heures en clair. Une première dans l’histoire golfique de la chaîne. Les non abonnés pourront ainsi voir 3h50 de direct le vendredi, 1h50 le samedi et 50 minutes le dimanche. S’ajouteront 1h30 de «highlights» en clair le vendredi, et 1h30 le samedi. Cette inédite fenêtre en clair est incontestablement un petit pas dans la promotion en France du sport individuel le plus pratiqué de la planète (82 millions).

Otage d’une guerre commerciale

Mais voir Tiger Woods et les autres stars du golf sur France Télévisions (TF1 ou M6) aurait eu forcément un impact plus fort. Ce que regrette fortement Christophe Muniesa, le Directeur général de la Fédération française de golf, auprès du Figaro: «Notre discipline est otage d’une guerre commerciale. Les médias comme TF1 ou France 2 se refusent de parler de golf car ils considèrent que c’est faire de la pub à Canal+ qui suit ce sport très activement depuis plusieurs années. Le golf se développe et a de nombreux adeptes en France. C’est une filière économique stable. Il serait salutaire que ces médias s’y intéressent. On est très fier que Canal+ diffuse en clair la Ryder Cup avec un dispositif hors norme. C’est la chaîne du golf en France. Avec une vraie expertise. L’amertume, c’est que France TV achète les droits TV des Jeux Olympiques et en cède une partie à titre onéreux à Canal+ pour les épreuves de golf notamment. Mais quand Canal+ achète la Ryder Cup, ça n’intéresse pas France TV de parler de l’événement. Ce sont des choix à questionner. A l’exception du groupe Radio France et de France Info qui parlent régulièrement de golf, c’est quand même hallucinant qu’il n’y ait presque jamais de sujets golf sur France Télévisions! En dix ans, y-a-t-il eu deux sujets traitant de golf dans stade 2? J’en doute.»

Le rôle du service public

Et Christophe Muniesa d’enfoncer le clou: «Avec la Ryder Cup, on n’a jamais autant parlé de golf en France. La présence de Woods est un formidable accélérateur. Tout le monde parle de cet événement, à l’exception de France Télévisions qui n’a pas encore évoqué le fait que l’on accueille cette épreuve chez nous. Ça ne devrait pas être le rôle du service public de véhiculer des clichés éculés sur le golf, encore considéré par certains comme un sport de riche.» Le message est passé.

Source : Le Figaro Sports




Team Europe, les 4 invités sont connus

Thomas Björn le capitaine de l’équipe européenne de Ryder Cup a dévoilé cet après-midi à 15h le nom des 4 joueurs invités qui viennent compléter l’équipe.

Ces 4 joueurs sont : 

  • Paul Casey
  • Sergio Garcia
  • Ian Poulter
  • Henrik Stenson

Thomas Björn a donc privilégié l’expérience à la jeunesse pour tenter de contrer une équipe américaine impressionnante.




Tiger Woods sera à Paris comme joueur

L’équipe américaine de Ryder Cup commence à prendre forme. Le Capitaine Jim Furyck a annoncé hier les 3 premiers invités (Captain’s picks) qui complètent les 8 sélectionnés d’office.

Il s’agit de Phil Mickelson, de Bryson Dechambeau et de …… Tiger Woods.

Pour Woods, c’est l’aboutissement d’un retour qui a commencé en janvier après une quatrième opération au bas du dos. Pour Mickelson, bien plus que de battre un record en disputant sa 12e Ryder Cup, le joueur de 48 ans obtient ce qu’il croit être sa dernière chance de gagner ce trophée en or.

Le capitaine américain Jim Furyk les a ajoutés à son équipe lundi soir en tant que sélections de wild-card, avec Bryson DeChambeau, l’actuel FedExCup No. 1.

Woods (FedExCup No. 25) a accepté d’être vice-capitaine à la fin du mois de février. Il s’est fixé comme objectif d’être à Paris du 28 au 30 septembre en tant que joueur.

« C’est incroyable, c’est vraiment le cas de regarder le début de l’année et d’avoir atteint un objectif comme celui-là », a déclaré Woods. « Faire partie de cette équipe, et maintenant être un joueur, c’est juste … plus que spécial. »

Mickelson (FedExCup No. 9) s’est qualifié pour chaque équipe depuis 1995, une série qui s’est terminée cette année en terminant 10ème du classement. Sa 12e apparition bat le record de Ryder Cup détenu par Nick Faldo. Mickelson a fait toutes les équipes de la Coupe des Présidents et de la Ryder Cup depuis 1994.

Mickelson a participé à trois équipes gagnantes de la Ryder Cup – à Brookline en 1999, à Valhalla en 2008 et à Hazeltine il ya deux ans. Sa dernière fois à l’étranger était à Gleneagles, où il a tristement célèbre une conférence de presse perdante en interrogeant le capitaine Tom Watson et la direction prise par la PGA of America face à l’équipe américaine.

Cela a conduit à des changements radicaux dans la structure américaine, principalement en donnant aux joueurs une voix plus forte.

« C’est probablement ma dernière chance de me rendre en Europe et de faire partie d’une équipe américaine gagnante en Europe. Nous ne l’avons pas fait en 25 ans », a déclaré Mickelson. « Je me suis engagé cette année dans un engagement et un parcours solides pour entrer dans l’équipe. J’ai pris un bon départ cette année. C’est une très bonne année et même si je crains de ne pas réussir à marquer des points, C’est formidable de faire partie de cette équipe et de servir cette équipe de toutes les manières possibles.  »

Furyk a encore un autre choix de capitaine qu’il annoncera lundi après le championnat BMW, et ce ne sera peut-être pas aussi simple que celui-ci.

« Pas que ce fut une décision facile », a déclaré Furyk avec un sourire. « Mais cela aurait pu être beaucoup plus difficile. »

Woods et Mickelson étaient des choix logiques. Woods a brièvement pris la tête dimanche dans l’Open Championship jusqu’à ce qu’il termine à la sixième place, et il a réussi une dernière série de 64 victoires en carrière pour terminer deuxième du Championnat de la PGA. Mickelson a remporté un autre championnat mondial de golf en mars, même s’il n’a pas sérieusement disputé de victoire depuis.

DeChambeau a manqué de justesse l’une des huit places en manquant la coupe du championnat de la PGA et le Californien de 24 ans savait qu’il devait montrer une certaine forme à Furyk dans les trois semaines précédant l’annonce des choix.

Il a remporté le premier événement FedExCup Playoffs – THE NORTHERN TRUST – par quatre coups. Il a remporté le prochain tournoi FedExCup Playoffs – le Dell Technologies Championship – en deux coups.

« Je voulais tellement faire partie de cette expérience que j’ai travaillé deux fois plus fort », a déclaré DeChambeau. « Et ça a montré, et ça a payé. »

Tony Finau est considéré comme le principal candidat pour la 12ème et dernière place. Furyk l’a invité dans le cadre d’un petit groupe qui a joué au Golf National le week-end précédent l’Open. Finau a égalé un record du Championnat de la PGA avec 10 birdies au deuxième tour en jouant avec Furyk.

Pendant les séries éliminatoires de FedExCup, il a été finaliste lors d’une épreuve et a terminé quatrième à l’autre.

Le capitaine européen Thomas Bjorn annonce ses sélections de wild-card mercredi, avec Henrik Stenson, Ian Poulter et Paul Casey parmi les choix probables. Reste à savoir si l’ancien champion des Masters Sergio Garcia, qui n’a pas réussi à se qualifier pour les éliminatoires de FedExCup, obtient un clin d’œil.

Les huit Américains qui se sont qualifiés étaient Brooks Koepka, Dustin Johnson, Jordan Spieth, Justin Thomas, Rickie Fowler, Bubba Watson, Webb Simpson et Patrick Reed. Jetez dans Woods et Mickelson, et cela donne à l’équipe américaine un alignement qui a combiné pour 31 majeures.

Cela ne veut pas dire autant dans les quatuors et les quatre balles, sur un parcours européen avant le chant et le chant des fans européens.

« Nous nous dirigeons vers le sol étranger », a déclaré Furyk. « Ce sera une foule intéressante. Ils sont bruyants, j’ai beaucoup de respect pour eux et nous recherchons des joueurs qui pensaient pouvoir gérer cette situation et qui prospéreraient, aimer le défi. Et nommer ces trois joueurs, c’est ce que nous avons fait.  »

Woods ne sera plus un vice-capitaine, même si Furyk a déclaré qu’il continuerait à s’appuyer sur ses conseils. Woods était un assistant à Hazeltine et à la Coupe des Présidents l’automne dernier à Liberty National sur une route américaine.

Furyk a choisi l’ancien numéro 1 mondial David Duval pour remplacer Woods. Furyk a également déclaré que Zach Johnson et Matt Kuchar compléteraient sa gamme de vice-capitaines, rejoignant Davis Love III et Steve Stricker.




Histoire de la Ryder Cup, compétition légendaire (2)

Suite de l’histoire de la Ryder Cup.

Avant que ne se joue du 28 au 30 septembre prochain au Golf National la Ryder Cup, revenons un peu sur son histoire, et ce qui en fait le 4ème évènement le plus médiatisé au monde après les Jeux Olympiques, la Coupe du Monde de football et le Tour de France.

2. L’évolution mondiale

Un format particulier et indémodable

Au fil du temps, la Ryder Cup s’est ouverte au monde. Jusqu’en 1971, les matches se déroulaient uniquement entre l’équipe des États-Unis et l’équipe de Grande-Bretagne. En 1973, l’équipe britannique associe des Irlandais. Il faut attendre 1979 pour que l’ensemble des golfeurs européens puissent intégrer la formation. Une manière de rendre l’épreuve plus compétitive. L’édition 2001, qui devait avoir lieu après les événements du 11 septembre, oblige les organisateurs à reporter l’événement d’une année. Depuis cette date, la compétition, qui avait lieu historiquement les années impaires, se déroule les années paires.

Si la compétition a évolué, la formule elle n’a guère changé. Pendant trois jours, du vendredi au dimanche, les douze meilleurs golfeurs de chaque camp s’affrontent avec pour seul objectif de soulever le précieux sésame. Les deux premières journées sont consacrées aux matches en duos, avec une session de quatre matches en foursome (les deux joueurs, habillé d’une même tenue sans sponsor, jouent alternativement la même balle) et en fourball (chaque joueur joue sa propre balle). La dernière journée est réservée aux 12 matches en simple. La première équipe à atteindre le score de 14 points et demi est déclarée gagnante. Chaque duel rapporte un point au vainqueur, un demi-point pour chaque joueur en cas d’égalité. Si la Ryder Cup se termine à égalité 14-14, c’est l’équipe tenante du titre – les États-Unis en 2016 – qui repart avec le trophée.

Une disette américaine en Europe

Elles sont loin les années où la Ryder Cup était la propriété exclusive des États-Unis. Après un long passage à vide, l’équipe européenne a retrouvé des couleurs au début des années 90 avant de faire main basse sur le trophée à l’aube du XXIe siècle. Cela s’est traduit par une première série de victoires en 2002, 2004 et 2006 puis une nouvelle série en 2010, 2012 et 2014. Une domination encore plus flagrante sur le Vieux Continent. Pour voir une victoire américaine sur le sol européen, il faut remonter à 1993 au Belfry de Wishaw, au Royaume-Uni. Une hégémonie que les États-Unis entendent bien mettre à mal cette année sur les greens tricolores.

Source : LCI




Histoire de la Ryder Cup, compétition légendaire (1)

Avant que ne se joue du 28 au 30 septembre prochain au Golf National la 42ème Ryder Cup, revenons un peu sur son histoire, et ce qui en fait le 4ème évènement le plus médiatisé au monde après les Jeux Olympiques, la Coupe du Monde de football et le Tour de France.

1. La Génèse

La Ryder Cup est au golf ce que la Coupe du monde est au football. C’est simple, il n’existe rien de comparable pour les amoureux de la petite balle blanche. Avec le Mondial de football, les Jeux olympiques et le Tour de France, la compétition, fondée par Samuel Ryder en 1927, fait figure de monument dans le paysage sportif. Tous les deux ans, chaque édition mobilise plus de 250.000 spectateurs et 750 millions de téléspectateurs à travers la planète. Ce qui en fait l’un des événements les plus regardés au monde. Du 28 au 30 septembre, fait exceptionnel, la Ryder Cup se jouera en France, à Saint-Quentin-en-Yvelines, en Île-de-France.

Du vendredi au dimanche, le Golf national, l’écrin de la Fédération française de golf où se joue chaque année l’Open de France, va accueillir pour la première fois cet événement démesuré et sans pareil. La 42e édition de l’épreuve-phare du golf va mettre aux prises les 24 meilleurs joueurs d’Europe et des États-Unis, repartis en deux équipes de 12 golfeurs. À quelques jours des premiers coups de clubs, LCI revient sur l’histoire de cette compétition hors norme.

Samuel Ryder, le mécène du golf

La Ryder Cup trouve son origine dans la passion d’un homme, philanthrope dans l’âme, Samuel Ryder. Né en 1858, cet Anglais est le précurseur de la vente par correspondance. Fan de cricket qu’il pratique avec assiduité, l’entrepreneur âgé de 50 ans se tourne vers une autre activité en plein air, le golf, pour des raisons médicales. Le sujet de sa Majesté, désireux de perfectionner sa technique, engage un joueur professionnel, Abe Mitchell, qui lui donne des leçons privées. À son contact, il découvre la vie des golfeurs de l’époque, mal payés et peu considérés. Pour la suite, il fera du développement de la discipline une obsession permanente.

En 1926, le promoteur Ryder met sur pied un match d’exhibition entre deux équipes professionnelles, une formation américaine et une autre britannique, sur le parcours du Wenworth Club au Royaume-Uni. Mais en raison d’une grève générale, la moitié des Américains ne peuvent pas se rendre sur le lieu-dit. Les fidèles de l’Oncle Sam se présent tout de même sur le green avec une équipe loin d’être au niveau. Sans grande surprise, les États-Unis s’inclinent lourdement. À la demande de l’Association américaine des golfeurs professionnels (PGA), l’édition 1926 est finalement jugée caduque et n’est pas prise en compte.

Emballé par ce coup d’essai, Samuel Ryder rêve de démocratiser l’événement qu’il a aidé à créer. Il fait réaliser un trophée en or par Mappin and Webb, estimé à 300 livres qu’il prévoit de remettre aux vainqueurs l’année suivante. Il s’agit d’une coupe de 14 carats à la forme fine et singulière, surmontée de la figure d’un golfeur dont la silhouette est fortement inspirée d’Abe Mitchell, le professeur de golf de l’homme d’affaires anglais. En 1927, trop malade pour voyager, il ne peut assister à la première édition de la Ryder Cup, joué aux États-Unis, au Worcester Country Club. Il va patienter jusqu’en 1929 pour voir de ses propre yeux ce qu’il a accompli.

(… A suivre)

Source : LCI