Steve Williams, l’ancien « esclave » de Tiger Woods

Steve Williams, l’ex caddy de Tiger Woods, vient de sortir un livre, Sorti du Rough, dans lequel il égratigne sévèrement son ancien boss. Il y règle ses comptes avant celui dont il a porté le sac pendant 13 ans.

steve williamsC’est avec ce co-pilote que le Tigre a écrit l’essentiel de sa légende, remportant pas moins de treize tournois Majeurs entre 1999 et 2011 date à laquelle Tiger stoppa leur collaboration. Si Williams a longtemps soutenu son ancien boss, c’est désormais de l’histoire ancienne car le Néo-Zélandais y va cette fois franchement : affaires de moeurs, attitude du Tigre sur et en dehors des greens, rien n’est passé sous silence. Voici quelques uns des premiers morceaux divulgués d’un véritable déballage.

« La seule chose qui m’énervait vraiment étaitla manière désinvolte avec laquelle il balançait son club en direction du sac, attendant de moi que j’aille le ramasser. Je me sentais alors comme un esclave, à me baisser pour ramasser ses clubs et les remettre dans le sac […] Une autre chose me dégoûtait : son habitude de cracher dans le trou lorsqu’il manquait un putt ».

Outre le comportement de Tiger Woods sur le green, Steve Williams revient notamment sur le scandale créé par les infidélités conjugales du golfeur en 2009. Infidélités dont il réaffirme ne pas avoir été au courant.

« Seuls les amis proches savaient à propos de ses aventures. Il savait que je n’aurais pas été d’accord et que je lui aurais reproché. Il savait que cela aurait mis fin à notre relation ».

D’autant que, affirme t-il, l’affaire a eu des répercutions néfastes sur sa famille : « Mes voisins m’abordaient dans les magasins et me traitaient de menteur. Ils me demandaient ce que je faisais avec un type pareil. J’ai été harcelé par les médias qui étaient persuadés que j’étais au courant. Ça a été difficile pour ma famille ». 

Il finira sur une note plus nuancée : « Je n’ai aucune compassion pour les accrocs à la drogue, aux paris ou au sexe mais j’ai ressenti de la peine de le voir souffrir devant le monde entier. Malgré tout, il est toujours un ami en détresse et je me devais de rester près de lui« .

Une collaboration qui prendra fin en 2011 quand Steve Williams sera congédié par Tiger Woods et employé par le joueur Australien, Adam Scott.

C’est aussi de la part du Néo-zélandais une façon de cracher dans la soupe, car n’oublions pas qu’il a engrangé 8.8 millions de $ grâce au Tigre ce qui a fait de lui le sportif le mieux payé de son pays. Et ça, personnellement, ça me gène beaucoup.




Victor Dubuisson perd sa carte du PGA

Mauvaise nouvelle pour le golf français, Victor Dubuisson perd sa carte du PGA Tour pour la saison 2016 car il n’a pas joué le nombre minimal de tournois en 21015.

victor dubuisson perd sa carte du pga15 tournois minimum sont nécessaires pour conserver sa carte sur le PGA Tour sur l’année et Victor n’en a joué que 10. L’allemand Martin Kaymer est dans le même cas, il explique qu’il a eu du mal entre le calendrier de la Race to Dubai et du PGA Tour.
L’Allemand, vainqueur notamment de l’US Open 2014, ne bénéficie pas de protection particulière. Et ceci selon la règle du « home circuit » (il a choisi comme circuit principal le Tour européen).

Victor Dubuisson compte dix sorties sur le PGA Tour cette saison. Son meilleur résultat est à une 17e place, à Houston. Il termine finalement à la 190e place de la FedExCup, hors des 125 qualifiés pour les play-offs.

Ils pourront quand même tous les 2 disputer 12 tournois américains, sans pour autant prétendre aux play-offs.

 




Les caddies, hommes-sandwich ?

grogne-caddies-200Info trouvée sur Golf-Zone, les caddies professionnels qui évoluent sur le PGA ont porté plainte contre la PGA Tour car on les oblige à porter des dossards au nom de leurs joueurs, dossards qui sont bardés de logos publicitaires, sur lesquels ils ne touchent pas un centime. Le manque à gagner est estimé par leurs avocats à 50 Millions de dollars.

Ils plaident le droit à l’image qui serait bafoué en l’occurrence. Mais ce n’est pas tout. Ils ne se sentent pas assez considérés, et ils considèrent que leurs avantages sont insuffisants au niveau de la couverture santé ou de l’accès aux droits à la retraite.

La plainte a été déposée en janvier dernier et poursuit son cours. A ce jour 80 caddies ont rejoint le mouvement.  La plainte a été déposée en Californie du Nord, où le PGA Tour a des bureaux et où la Cour a l’habitude de traiter ces litiges sur les droits des sportifs. Le PGA Tour, lui, vient de déposer un recours pour que l’affaire soit jugée en Floride.

Le leader de la grogne est Mike Hicks, 33 ans de caddie, qui a porté les sacs de Greg Norman, Payne Stewart, Steve Stricker et Justin Leonard. On y trouve également Damon Green, Paul Tesori et Micah Fugitt, qui caddeyent actuellement respectivement Zach Johnson, Webb Simpson et Billy Horschel.

Il semblerait que le PGA Tour encouragerait les joueurs dont les caddies feraient partie du collectif à les licencier. L’affaire est loin d’être finie.




Victor Dubuisson, déjà grand !

victor-dubuisson-200lVictor Dubuisson a failli le week end dernier devenir le 1er français à remporter un tournoi du PGA Tour lors de l’Accenture Match-Play Championship. Il ne s’est incliné qu’en finale contre l’Australien Jason Day, en ne s’inclinant qu’au 5ème trou de play off.

Auparavant, il n’avait fait qu’une bouchée de ses adversaires, que ce soit Peter Hanson, Graeme McDowell ou encore Ernie Els.

Lors de la finale, sans doute tendu par l’enjeu de se retrouver après seulement 3 tournois sur le PGA en finale de ce championnat du Monde, il a laissé Jason Day mener rapidement 3 up. Puis, il est revenu tranquillement dans la partie, sans s’affoler, en laissant parler son talent naturel et en mettant ainsi la pression sur les épaules de l’Australien. Mené 1 up au départ du 18, il a poussé Jason Day à la faute pour recoller au score et partir en play-off.

Et il a encore sorti 2 coups extraordinaires de son arsenal, aux trous 21 et 22, en faisant 2 chips à 1,50 m du trou alors que la balle était au milieu des cactus et dans les cailloux. Jason Day en a sourit de dépit, lui qui se voyait déjà vainqueur à ce moment là.

Victor a toute fois lâché la partie au 5ème trou de play off.

L’Irlandais Paul Mc Guniley, capitaine de l’équipe Européenne de Ryder Cup, a eu ces mots à la fin :

« Impossible de ne pas être impressionné par ce que nous a montré Victor Dubuisson cette semaine. Un joueur avec un mental exceptionnel que la pression ne semble pas affecter. On a beaucoup parlé des putts de McDowell mais Victor a su délivrer des coups incroyables lorsqu’il le fallait. Il a rentré un nombre de putts décisifs incalculables. Je pense notamment à son putt au 17 en finale face à Jason Day pour prolonger le match. Sa sortie de bunker au 18, ses approches à la Houdini en play-off. Ce garçon possède des capacités mentales fantastiques. »

Une défaite au goût de victoire
Au terme de cette inoubliable semaine Dubuisson s’est en effet fait un nom outre atlantique et a donné à la France du golf de quoi espérer. Il a gagné sa place sur le PGA Tour. Son rêve d’évoluer à souhait aux côtés des plus grands joueurs du monde est désormais réalité. Au moins jusque fin 2015. Désormais 23e joueur dans la hiérarchie mondiale le Français est également le premier qualifié certain pour la prochaine Ryder Cup en Ecosse. Ce n’est pas Paul McGinley qui s’en plaindra.

Voici en vidéo les 2 chips « magiques » de Victor.




Vijay Singh se fâche

vijay-singh-200Après avoir été soupçonné de dopage, Vijay Singh attaque le PGA Tour pour accusations mensongères, une semaine après avoir été blanchi.

Depuis le début de l’année, le Fidjien Vijay Singh est plongé au coeur d’un mini-scandale sur fond de soupçons de dopage. Fin février, l’ex n°1 mondial avouait l’utilisation d’un étrange spray (le désormais fameux « Deer Antler spray ») pour traiter des douleurs persistantes. Après analyses, le produit s’avérait contenir des traces d’une substance placée sur la liste des produits dopants (l’IGF-1). Le tout jeune senior de 50 ans se voyait en quelques jours trainé dans la boue et encourait une suspension de droit de jeu sur le PGA Tour, pour 90 jours.

De minuscules traces

Sauf que… Les analyses de ce spray, menées par le laboratoire de UCLA dès le 14 février, montraient certes des traces de cette substance interdite, mais dans des proportions infinitésimales. Comme si on versait un verre de bourbon dans une piscine olympique et qu’on buvait ensuite un verre de cette même piscine en pensant pouvoir se faire tourner la tête. Pas de quoi doper son homme en somme. Un fait que le PGA Tour connaissait dès le début du dossier.

Tout ça pour rien !!

À la vue de ces éléments, et de la confirmation par l’Agence mondiale anti-dopage (WADA) que ce produit était clean, le Tour américain blanchissait Singh et cessait toutes poursuites. Mais le Fidjien n’en reste pas là : « Le PGA Tour m’a non seulement traité de façon injuste, mais il a surtout fait preuve d’un manque de professionnalisme qui devrait attirer l’attention de tout professionnel de golf et des fans de ce jeu. » Le géant au swing délié part au tribunal à la reconquête légitime de sa réputation pourtant entachée au long de sa carrière (problème de triche notamment). Singh a emporté 34 tournois sur le Tour américain et affiche même le Masters et l’USPGA à son tableau de chasse.
Source : L’Equipe.fr



Shot of the week : Phoenix Open

Meilleurs coups de la semaine durant le Phoenix Open remporté par Phil Mickelson.




Tiger Woods, 74ème victoire

Tiger Woods a remporté hier sa 74ème victoire lors su AT&T National qui se déroulait sur le parcours de Bethesda. Une 74e victoire en carrière, qui permet à Woods de dépasser Jack Nicklaus au livre des records du PGA Tour.

« C’est vraiment super d’avoir remporté 74 trophées et bien sûr de passer devant Jack. J’ai réussi à le faire à l’âge de 36 ans et c’est quelque chose dont je suis très fier ».

Loin des places de tête au premier tour du Tournoi National, puis revenu à proximité du Top 10 au deuxième, l’Américain s’est placé en deuxième position à l’issue du troisième samedi soir. Il avait rendu une carte de 67, quatre coups sous le par, et ne se trouvait qu’à un coup derrière le leader zimbabwéen Brendon de Jonge, à égalité avec le Coréen Noh Seung-yul et son compatriote Bo Van Pelt.

Dimanche, le 4ème tour a vu un formidable match play entre Bo Van Pelt et le Tigre. Ils ont été à égalité à -9 jusqu’au 15ème trou. Ensuite, malgré qu’ils aient fait bogey au 16 tous les 2, Tiger s’est échappé au trou n° 17 et a conclu au trou n° 18 avec 2 coups d’avance.

A noter quand même que c’est la première fois que Tiger Woods remporte un tournoi alors qu’il n’était pas en tête au départ du 4ème tour.

1. Tiger Woods      (USA) 276 (72-68-67-69)
2. Bo Van Pelt      (USA) 278 (67-73-67-71)
3. Adam Scott       (AUS) 279 (75-67-70-67)
4. Robert Garrigus (USA) 280 (70-67-73-70)
. Billy Hurley     (USA) 280 (69-73-66-72)
. Noh Seung-yul    (KOR) 280 (70-68-69-73)
. Jhonattan Vegas (VEN) 280 (71-70-68-71)
8. Jason Day        (AUS) 281 (69-72-70-70)
. Hunter Mahan     (USA) 281 (70-65-73-73)
10. Nick Watney     (USA) 282 (70-72-69-71)
. Brian Harman    (USA) 282 (72-73-71-67)

La vidéo de sa victoire.




Woods rejoint Nicklaus

Tiger Woods a rejoint Jack Nicklaus ce week end à l’occasion de Memorial Tournament qu’il a remporté avec 2 coups d’avance sur Rory Sabbatini et Andres Romero. Ils en sont tous les 2 à 73 victoires chacun.

Mais Nicklaus mène encore 18 à 14 au nombre de Majeurs remportés.

Le succès du Tigre vient à point nommé à 10 jour de l’US Open. Mais surtout, on a retrouvé un Tiger Wood capable des plus beaux coups tel ce flop shot (voir ci-dessous) dimanche au trou n° 16 pour birdie qui lui donne la tête du leaderbord.

« C’est le coup le plus incroyable et le plus téméraire que je n’ai jamais vu, a explosé Gary McCord le commentateur de CBS. Il a joué le tout pour le tout. Il n’y avait qu’un seul endroit où placer la balle et il l’a mise exactement là. Quel coup !« .  Ce coup absolument génial  entre dans la série des trois birdies que Woods a signé sur les quatre derniers trous du Memorial Tournament.