Amundi Open de France

1 an après la claque reçue de l’European Tour qui déplaçait et dégradait l’Open de France en le plaçant du 17 au 20 au Octobre 2019 et en l’enlevant des Rolex Series, le Golf National revit cette semaine, même si les meilleurs Européens ne seront présents.

Peu de temps après une Ryder Cup exceptionnelle, cette rétrogradation avait fait mal à tout le golf français qui se demandait si notre Open National ne vivait pas ses derniers instants. Heureusement il n’en est rien, puisque l’on sait depuis peu qu’il retrouvera sa date originelle début juillet en 2020 (voir ici).

Malgré ces péripéties, le tenant du titre Alex Noren sera présent, ainsi que le capitaine de la Ryder Cup Thomas Björn. 19 Français seront en lice à Guyancourt et, malgré une dotation en baisse (1,6 million d’euros contre 7 millions l’an passé) et une mauvaise météo annoncée (voir capture ci-dessous), presque aucun des membres à temps plein du Tour européen ne manque à l’appel : Victor Dubuisson, Victor Perez, Alexander Levy, Romain Wattel, Benjamin Hébert, Matthieu Pavon, Raphaël Jacquelin, Romain Langasque et Clément Sordet sont attendus sur l’Albatros.

Julien Quesne fait partie des invités, au même titre que l’Américain Stewart Cink et le jeune Danois Nicolai Højgaard (18 ans), évoluant le plus clair de son temps sur le Challenge Tour, mais récent deuxième du KLM Open. Trois amateurs tricolores sont invités par le tournoi : Jeong Weon Ko, classé 18e de l’Open de Provence, Charles Larcelet et David Ravetto.

Bouniol de retour de Chine

Six places sont réservées aux meilleurs joueurs nationaux disponibles (les autres jouent sur le challenge tour cette semaine) : Joël Stalter, Adrien Saddier, Jérôme Lando Casanova, Grégory Bourdy, Frédéric Lacroix et Cyril Bouniol, néo-membre de la deuxième division américaine.

Notons la présence de l’Allemand Martin Kaymer, vainqueur de l’Open en 2009

Dernière minute : Guerrier et MLV out
Malheureusement plus de Julien Guerrier et Mike Lorenzo Vera dans l’entry list. Pas de blessure pour le premier, mais un problème d’ordre personnel qui le tient éloigné de l’Albatros cette semaine. Le second est « blessé au cou ».

 




L’Open de France revient en été

L’European Tour vient de dévoiler le calendrier pour 2020 et les golfeurs français vont être de nouveau content : l’Open de France revient en été, du 2 au 5 juillet 2020.

Le plus vieil open continental prend la place de l’open d’Irlande, déplacé en mai (28-31), et se déroulera une semaine avant le prestigieux open d’Écosse (9-12 juillet). Cependant, le tournoi tricolore se tiendra en même temps que le WGC St. Jude Invitational et sa bourse de 10,5 millions de dollars.

En juillet 2019, la société de gestion d’actifs Amundi, entreprise française dont le Crédit Agricole est l’actionnaire majoritaire, sera le sponsor titre du prochain Open de France, prévu du 17 au 20 octobre au Golf National (78). Ce partenariat n’est signé que pour l’édition 2019, précise le Tour européen, promoteur de l’Open de France, dans son communiqué. La dotation définitive du tournoi, qui devrait avoisiner les 1,5 million d’euros du tournoi, n’a pas été divulguée.

Trois joueurs en ont profité pour officialiser leur venue sur l’Albatros : le Suédois Alex Noren, champion en titre, le Danois Thorbjorn Olesen, membre de la dernière équipe européenne de Ryder Cup, ainsi que son compatriote Thomas Bjorn, capitaine des troupes.

L’été dernier, l’Open de France a été lâché prématurément par le groupe chinois HNA, qui lui assurait un statut de Rolex Series et les 7 millions de dollars de dotation qui allaient avec.

Un choc British-JO

L’Andalucia Masters de Sergio Garcia, qui avait pris la place de l’épreuve française cette saison, se jouera du 30 avril au 3 mai. Le Trophée Hassan II et le Scandinavian Invitation se tiendront en juin. Le British Masters est reculé au 30 juillet – 2 août, soit à la même date que… les Jeux Olympiques de Tokyo. La Ryder Cup à Whistling Straits (Wisconsin) se tiendra du 25 au 27 septembre.

Pas de changement pour les Rolex Series que sont Abu Dhabi (16-19 janvier), Wentworth (10-13 septembre) et l’open d’Italie (8-11 octobre). Le triptyque de fin de saison, Turkish-Nedbank-Dubai, est maintenu.




Victor Perez remporte le Dunhill Championship

Le golfeur français Victor Perez a remporté dimanche le Dunhill Championship, en Ecosse, sur le mythique parcours de Saint-Andrews.

Parti en tête en compagnie de Matthew Southgate, il a tenu la tête du l’épreuve tout au long de la journée pour s’imposer avec un coup d’avance sur l’anglais à -22. Tout au long des quatre jours de compétition, le golfeur a joué sous le par (64, 68, 64, 70). Le Français licencié à Biarritz a dominé des golfeurs de renom comme Tommy Fleetwood, Rory McIlroy, Justin Rose, Tony Finau…

La présence de JP Fitzgerald, l’ancien caddey de Rory McIlroy a également forcément pesé dans la balance. «Il connaît les trois parcours comme sa poche, surtout le Old Course, insistait le Français. Son travail est de me dire quel coup jouer et mon travail est de bien les exécuter». Un duo qui fonctionne déjà à merveille après moins de deux mois de collaboration !

C’est une énorme performance pour ce joueur qui est un roockie sur l’European Tour puisqu’il n’a eu ses droits de jeu qu’en début d’année.

Jamais un Français n’avait gagné ce tournoi qui se dispute traditionnellement sur trois links en Écosse, là où il s’est installé pour rejoindre sa petite amie. «J’habite à 20mn d’ici», rappelait-il avec un large sourire. Pour sa première saison parmi l’élite, Perez bondit à la dix-septième place de la Race to Dubaï et intègre le top 70 mondial !




L’Europe remporte la Solheim Cup

L’équipe européenne a remporté la Solheim Cup dimanche à l’issue des 12 simples sur le score de 14 1/2 à 13 1/2.

Cette 16ème édition de la Solheim Cup, équivalent de la Ryder Cup mais pour les filles, a tenu le monde du golf en haleine jusqu’au bout. Jamais l’équipe américaine n’a mené durant ces 3 jours de compétition, mais au matin du dimanche, après les 2 séries de foursomes et de 4 balles du vendredi et du samedi, les 2 équipes étaient à égalité 8 partout.

Les 12 match play du dimanche s’annonçaient passionnants et on peux dire que l’on a pas été déçus. Au final c’est la suédoise et plus expérimentée de l’équipe Suzann Pettersen qui rentrait le putt de la victoire européenne. Voir la vidéo ici du dernier putt et de la joie de ses équipières.

Céline Boutier, seule française de l’équipe, a plus que rempli son contrat car elle a gagné les 4 matchs qu’elle a joué (3 en double avec Georgia Hall l’anglaise et son match play en simple). Sa partenaire fait de même, elles sont les 2 seules à ne pas avoir concédé de point aux américaines.

Avec un score de 14,5 à 13,5 et après deux revers de suite, l’Europe s’impose et soulève la 6e Solheim Cup de son histoire.

 

 




Solheim Cup, c’est parti

La Solheim Cup 2019 se joue depuis ce matin jusqu’à dimanche sur le parcours de Gleneagles en Ecosse. Et il flotte un doux parfum de revanche sur cette édition.

Comme en Ryder Cup chez les hommes, 12 américaines vont se mesurer à 12 européennes dans le même format (depuis 2002) : Trois jours en match-play. Les deux premiers jours, il y a quatre foursomes et quatre quatre-balles (un le matin et un l’après-midi). Le dimanche, toutes les joueuses de chaque équipe s’affrontent en matchs individuels.

Histoire de la Solheim Cup

Créée en 1990 par Karsten et Louise Solheim, créateur de la marque Ping. La première édition de la Solheim Cup a eu lieu en Floride au Lake Nona Golf & Country Club. Les Américaines avaient gagné 11,5 à 4,5. Elles totalisent actuellement dix victoires contre cinq pour l’Europe.

Une Française dans l’équipe

Cocorico ! Cette année est d’autant plus intéressante que nous avons une joueuse française dans l’équipe qui n’est autre que Céline Boutier. Après avoir réalisé une fantastique saison sur le LPGA, elle a été choisie par Catriona Matthew pour intégrer l’équipe. Céline Boutier devient la sixième joueuse française à prendre part à cette compétition. Avant elle, Marie-Laure de Lorenzi (1990, 1996, 1998), Patricia Meunier-Lebouc (2000, 2003), Ludivine Kreutz (2005), Gwladys Nocera (2005, 2007, 2009, 2015) et Karine Icher (2002, 2013, 2015, 2017) y avaient participé.

Voici la composition des équipes 

Équipe américaine :

Juli Inkster (capitaine)
Lexi Thompson, 5-2-4
Nelly Korda, rookie
Danielle Kang, 3-1-0
Lizette Salas, 4-4-2
Jessica Korda, 1-2-1
Megan Khang, rookie
Marina Alex, rookie
Brittany Altomare, rookie
Angel Yin, 1-1-1
Annie Park, rookie
Morgan Pressel, 10-7-2 (Choix du capitaine)
Ally McDonald, rookie

Équipe européenne :

Catriona Matthew (Capitaine)
Carlota Ciganda, 5-4-2
Anne van Dam, rookie
Caroline Hedwall, 7-3-1
Charley Hull, 7-3-1
Georgia Hall, 2-3-0 Azahara Munoz, 4-6-1
Caroline Masson, 3-6-2
Anna Nordqvist, 11-7-2
Bronte Law, rookie (Choix du capitaine)
Celine Boutier, rookie (Choix du capitaine)
Jodi Ewart Shadoff, 3-4-0 (Choix du capitaine)
Suzann Pettersen, 16-11-6 (Choix du capitaine)




Test de la balle Volvik Vimat

La société Volvik a sorti cette année une nouvelle balle, la Vimat, balle 2 couches, que j’ai pu essayer cet été au golf de Grenoble Charmeil.

J’avais déjà essayé plusieurs autres modèles comme la Vivid sans être complètement emballé. Mais bon, le commercial de Volvik en a offert une boite de 3 à ma chérie lors de l’Evian Championship, du coup j’ai plongé et j’ai acheté une boite de 12 au golf de Charmeil.

Alors déjà, aussi bizarre que cela puisse paraître, ne cherchez pas d’info sur cette balle sur le site Web de Volvik, elle n’y est pas!!

Le prix

La boîte de 12 balles est vendue 30€ en pro-shop, mais on peux la trouver à 25€ sur les sites marchands.

Les couleurs

Comme d’habitude, Volvik a décliné cette balle dans beaucoup de couleurs. Vous la trouverez en blanc, en jaune, en orange, en rouge ou en vert. Et là, surprise, la balle verte se voit très bien dans le rough! La texture des couluers est plus mat que la plupart des autres balles de couleur.

Le toucher

Quand on prend la balle en main, on sent une espèce de rugosité ou de douceur qui contraste avec le coté lisse de la plupart des balles. Et le bruit est beaucoup plus mat que d’habitude.

Sensations clubs en main

Le bruit à la frappe de balle que ce soit avec les bois ou avec les fers est différent de ce que l’on entend d’habitude. C’est assez agréable d’ailleurs. La trajectoire de la balle est assez haute et m’a permis de gagner en distance (entre 5 et 10m) avec les bois. Avec les fers, la balle répond bien aux effets, que ce soit en fade ou en draw. Elle convient parfaitement à ma vitesse de swing qui oscille entre 90 et 100 Mph.

Le vol de la balle est stable.

Avec les wedges, c’est presque du velours. On sent très bien la balle sur les petites approches autour du green.

Au putting, il faut un certain temps d’adaptation car en dehors du bruit différent, on a l’impression que la balle ne réagit pas tout de suite. Par contre sur des greens roulants, on arrive à bien contrôler la roule de la balle.

Conclusion

C’est une très bonne balle que j’ai décidé d’adopter en compétition depuis 2 semaines et pour le moment je ne suis pas déçu. Elle est peu chère donc en prendre quelques une dans le lac ne perturbe pas trop (eh oui, elle non plus ne flotte pas !! lol)

Je la recommande pour les petits budgets ou pour les jeunes joueurs qui recherchent des sensations sur et autour du green.




Le jeu lent, une menace pour le golf

Depuis quelques années, on entend de plus en plus souvent les joueurs se plaindre du jeu lent, que ce soit chez les amateurs ou chez les professionnels, en tournoi ou en amical. J’en avais déjà parlé en 2013 (voir ici) mais le problème s’est accentué depuis 6 ans.

Personnellement, j’ai aussi beaucoup de mal avec le jeu lent car j’ai du mal à gérer les attentes que ce soit sur le tee de départ ou sur le fairway. J’ai déjà subi des parties de 3 jouées en 6h, des parties en scramble à 2 jouées en 5h30 et pour moi c’est inacceptable. Le golf est déjà au départ un sport chronophage, mais si on rajoute de la lenteur au temps de jeu, on va réussir à dégouter beaucoup de nouveaux golfeurs.

Récemment, les américains Bryson Dechambeau (voir ici) et J. B. Holmes (voir ici) ont été stigmatisés à cause de la lenteur de leur jeu. Le premier met régulièrement entre 2 et 3 minutes avant de jouer comme sur la vidéo ci-dessous où il met plus de 3  minutes avant de faire un coup de 70m

ou sur cette vidéo où il met 2,20 minutes avant de putter

Quant au second, il est accusé par Bruce Koepka de ne jamais être prêt à jouer lorsque c’est son tour.

Les retransmissions sur Golf+ des tournois prouvent que cela devient un problème. Mais comme on le voit aussi, aucun arbitre n’est là pour sanctionner ces vedettes. Par contre, comme le souligne Ian Woosnam :

« Au Masters (2013), un jeune chinois (Guan Tianlang) avait reçu un coup de pénalité pour jeu lent. Il était amateur ; cette règle ne s’applique donc pas aux joueurs professionnels ? Les 40 secondes devraient être respectées. Allez la PGA, mettez des coups de pénalité, cette règle est faite pour ça. »

Rory Mc Ilroy compare même le jeu lent à une épidémie après avoir joué en 5 h 20. avec Mickelson, Kuchar sur le TPC de Sawgrass.

On sait tous que les amateurs (surtout les jeunes) imitent les champions et ce qu’ils voient ne les incitent pas à accélérer le jeu.

Mais, depuis hier, on a appris que le Tour Européen avait décidé de prendre des mesures contre le jeu lent (voir l’article de l’Equipe ici) et ce dès le mois de novembre : un durcissement de la réglementation, l’éducation des nouveaux membres du Tour, quelques innovations sur les tournois et une réduction des champs de joueurs.

Il serait temps que le PGA Tour en fasse de même car c’est pénible de jouer lentement et c’est pénible de regarder ces champions jouer aussi lentement.




Céline Boutier en Solheim Cup

Céline Boutier a été sélectionnée par la capitaine de l’équipe d’Europe de Solheim Cup, Catriona Matthew pour la rencontre contre les USA qui se déroulera du 13 au 15 septembre en Ecosse sur le parcours de Gleneagles.

Céline devient ainsi la 6ème française a être sélectionnée pour cette compétition par équipe après Marie-Laure de Lorenzi (1990, 1996, 1998), Patricia Meunier-Lebouc (2000, 2003), Ludivine Kreutz (2005), Gwladys Nocera (2005, 2007, 2009, 2015) et Karine Icher (2002, 2013, 2015, 2017).

La réaction de Céline :

«Je suis très contente d’avoir été choisie par Catriona Matthew pour faire partie de l’équipe européenne de Solheim Cup. Mais je ne veux pas juste participer. Je veux la gagner ! » à indiqué Céline Boutier « Depuis toute petite, je rêve de disputer la Solheim Cup, donc c’est vraiment incroyable d’être ici, à cette conférence de presse, et de savoir que mon rêve va devenir réalité dans un mois ! » s’est réjouie la lauréate du Vic Open en début de saison sur le LPGA Tour« Avoir pu m’entraîner ce matin sur ce parcours où s’est disputée la Ryder Cup  était fantastique, et je pense que ce tracé va bien convenir à mon jeu. » 

L’équipe d’Europe pour la Solheim Cup 2019 :

  • Carlota Ciganda (Espagne)
  • Anne Van Dam (Pays-Bas)
  • Caroline Hedwall (Suède)
  • Charley Hull (Angleterre)
  • Georgia Hall (Angleterre)
  • Azahara Muñoz (Espagne)
  • Caroline Masson (Allemagne)
  • Anna Nordqvist (Suède)
  • Céline Boutier (France)
  • Bronte Law (Angleterre)
  • Jodi Ewart Shadoff (Angleterre)
  • Suzann Petersen (Norvège)

L’épreuve de qualification finale pour l’équipe américaine se terminera par le CP Ladies Open au Canada, du 22 au 26 Août, de nombreuses joueuses se battent encore pour se joindre à leur équipe et défendre le titre en Ecosse le mois prochain.

Lexi ThompsonNelly Korda, Danielle Kang, Lisette Salas et Jessica Korda sont déjà qualifiées en attente Cristie Kerr et Stacy Lewis, auraient besoin de gagner l’Omnium CP  pour revendiquer leur place au sein de l’équipe sans avoir besoin d’une wild card de la capitaine Juli Inkster.