L’agence de l’eau Adour-Garonne partenaire de la Ffgolf

contrat progres ffgolfL’agence de l’eau Adour-Garonne partenaire de la Ffgolf pour accélérer la transition écologique des golfs implantés sur le grand Sud-Ouest.

Signature du contrat de progrès entre la Ffgolf et l’Agence de l’eau Adour-Garonne

Quelques jours après la présentation du plan eau du gouvernement (30 mars dernier) et alors que la question de la gestion raisonnée de cette ressource est une priorité de la filière golf dans le cadre de l’accélération de sa transition écologique, la Fédération française de golf a signé le vendredi 14 avril au golf de Seignosse un contrat de progrès avec l’agence de l’eau Adour-Garonne.

Aller plus vite

Présent pour l’occasion, Pascal Grizot, Président de la ffgolf, a tenu à saluer le sens des responsabilités et l’engagement des golfs français et de la fédération en faveur d’une gestion raisonnée de l’eau alors que de nombreuses actions méconnues ont été menées déjà depuis plusieurs années (Depuis 2006 et la signature de la première charte « golf et environnement » signé avec les ministères de l’écologie, de l’énergie, du développement durable et de la mer et le ministère de la santé et des sports et reconduite depuis).

« Ce contrat de progrès n’est pas le début d’une prise de conscience de la filière golf mais une étape importante visant à accélérer les actions engagées depuis plus de 15 ans » a commenté Pascal Grizot avant d’ajouter : « A ce titre, cette convention porte parfaitement bien son nom. Le progrès, c’est en effet précisément l’objectif qui nous anime. En France et partout dans le monde, la ressource en eau est de plus en plus menacée. Nos golfs tentent depuis des années de s’adapter à cette pression grandissante et s’organisent, sous l’impulsion de la Ffgolf, pour accentuer et accélérer leurs efforts. Notre rapprochement avec les agences de l’eau et aujourd’hui avec l’agence de l’eau Adour-Garonne participe de cette ambition d’accélération et de contribution à l’effort collectif. Je suis très heureux et je remercie chaleureusement l’agence de l’eau Adour-Garonne pour son engagement. Son soutien est essentiel et particulièrement précieux. »

120 golfs éligibles aux aides de l’agence de l’eau Adour-Garonne

Le contrat de progrès qui lie désormais la ffgolf à l’agence de l’eau Adour-Garonne prône les bonnes pratiques en matière de gestion de l’eau, de préservation de la biodiversité et de gestion des intrants sur les parcours de golf. Il permet aussi de lister de manière précise les différentes actions susceptibles d’être éligibles au soutien financier de l’Agence de l’eau et de fixer les conditions à ce dernier pour les 120 golfs implantés sur le bassin Adour-Garonne. L’engagement des golfs dans le programme et Label Golf pour la biodiversité, initié par la ffgolf, en est notamment une. A ce jour, 31 golfs du bassin Adour-Garonne sont déjà engagé dans ce programme.

Pour Guillaume Choisy, Directeur général de l’agence de l’eau Adour-Garonne, une des 6 agences en France, « ce contrat illustre l’engagement de cette profession dans la préservation de la quantité et de la qualité de l’eau sur les territoires dans un contexte de changement climatique ».

Depuis 2015 et les premières collaborations de la ffgolf avec les agences de l’eau, des économies d’eau importantes ont été réalisées (une économie de prélèvement de 926 010 m3/an générée par 91 golfs ayant investis pour un total de 32 M€) laissant présager des résultats tout aussi positif dans le cadre de ce nouveau contrat de progrès, le troisième signé par la ffgolf avec les Agences de l’eau. Sur le bassin Adour-Garonne, 10 golfs ont déjà bénéficié par le passé d’un soutien financier.

Le cas du golf de Seignosse, hôte de la signature de ce contrat de progrès, s’inscrit parfaitement dans cette dynamique. Leur projet de rénovation du système d’arrosage, estimé à 1 247 836 € prévoit une diminution estimée de leurs prélèvements de 43 400 m3/an.

Un plan d’actions plus vaste

Déterminée à mieux concilier exigences environnementales, sportives et économiques, et surtout plus vite, la ffgolf se mobilise par ailleurs sur d’autres dossiers susceptibles d’influer de manière positive sur les besoins en eau de ses golfs. Elle encourage notamment le développement des projets alternatifs aux prélèvements dans le milieu naturel, dont celui de la réutilisation des eaux usées traitées par les stations d’épuration qui apparait particulièrement pertinent. Elle encourage également le déploiement de nouvelles pratiques culturales, levier important pour réduire les consommations d’eau. Les opérations de conversions de flore et de regarnissage régulier permettent d’installer et de maintenir de nouvelles espèces de graminées développées par les semenciers qui offrent à la fois plus de résistance au manque d’eau, aux maladies, aux opérations de tonte et au piétinement. Des matériels d’aération profonde de plus en plus performants permettent d’agir sur le profil du sol et d’optimiser sa capacité à stocker l’eau. Ces opérations favorisent un enracinement profond du gazon pour à la fois mieux résister au manque d’eau, espacer les arrosages et réduire les apports d’engrais. Ces pratiques culturales pourront se déployer efficacement en soutenant l’acquisition ou le renouvellement de matériel d’entretien plus performant, et en permettant aux équipes terrain d’accéder à des modules de formation professionnelle et à des ressources documentaires dédiées.

A propos de l’arrosage dans les golfs

La consommation nationale moyenne annuelle d’eau d’un golf est de 25 000 m3 par an et par tranche de 9 trous. En cas de sécheresse dure et prolongée, seuls les greens (essentiels à la survie du parcours) sont arrosés. Ils ne représentant qu’1 à 2% de la surface totale du golf. Ainsi, 98 à 99% de la surface totale du golf ne sont en revanche plus arrosés, ce qui démontre le niveau de responsabilité de tous les acteurs de la filière golf. Il est estimé que 100 à 120 m3 d’eau par jour sont nécessaire et obligatoire pour la survie des greens d’un golf de 18 trous par forte chaleur. Cela représente 1 à 1,5 hectare soit 2% de la surface du golf et par comparaison c’est l’équivalent de 1,5 terrains de football. Par conséquent, pour un golf 9 trous, le besoin minimal pour la survie des greens est de 50 à 60 m3 / jour. L’arrosage prend en compte l’évapotranspiration due à la température, à l’ensoleillement et au vent qui détermine le calibrage du bon volume vital nécessaire.

A propos du poids économique de la filière golf en France

Le golf est une activité sportive de loisir marchand. La filière économique pèse pour plus de 1.5 milliard d’euros de chiffre d’affaires en France et assure 15 000 emplois dont 7 500 emplois directs sur le terrain. Il s’agit à 83% d’emplois en CDI dont 61% d’emplois d’ouvriers, et non délocalisables.




Carottage? Vous avez dit carottage?

coring-aug-0032Le printemps est bientôt là et avec lui vient l’heure du carottage des greens dans les golfs. Mais à quoi sert donc tout ce travail sur les greens qui nous empêche de putter correctement? Voici un élément de réponse grâce aux jardiniers du  Golf de Mionnay.

Cette opération mécanique à base de sable couplée avec des amendements, de la zéolithe, et permet de re booster et regarnir les greens en début de saison qui ont souffert des maladies hivernales (fusarioses) de plus en plus difficiles à traiter car les hivers sont de plus en plus humides.

Le carottage des greens est indispensable à leur survie, c’est ce qui permet d’aérer les racines du gazon (qui respire plus par ses racines que par ses feuilles).
Le gazon des greens est stressé par les tontes quotidiennes. Il compense en développant un réseau très dense de racines (dont une bonne partie meurt assez vite). Ce réseau forme le feutre, qui est une barrière assez étanche à l’eau et à l’air. En absence d’aération, le gazon finit par mourir, ou être attaqué par diverses maladies. Pour éviter cela, on carotte le green, opération qui consiste à trouer le feutre et remplir les trous d’un sable grossier qui assurera une bonne perméabilité à l’eau et à l’air. Progressivement le taux de sable du sous-sol du green augmente, les vieux greens sont proches de 100% (parfait pour l’aération et les apports d’eau, mauvais pour la conservation des éléments nutritifs accessoires (nitrates, phosphates))
Le sable répandu lors du carottage va disparaitre d’une part grâce aux arrosages, mais surtout les pousses du gazon vont surnager au dessus du sable, c’est comme ça qu’il est majoritairement absorbé. Les trous sont comblés par le sable répandu. Cela met de 10 à 20 jours à disparaitre en fonction de la vigueur de la pousse du gazon et des arrosages.

Vous pouvez aussi trouver l’interview du Greenkeeper du parcours exclusivgolf de Courson (91) ici.




Gel et golf, est-ce compatible ?

gel au golf de charmeil
Le golf de Charmeil le 15/02/2023 à 8h00 complètement gelé

En cette fin d’hiver, les golfeurs rêvent de retrouver des conditions de jeu normales : départs d’été et greens d’été. Or les températures actuelles de la nuit imposent aux golfs de laisser les départs d’hiver et les greens d’hiver, parfois toute la journée. Le Domaine de Charmeil ne déroge pas à cette règle des golfeurs mécontents, voire vindicatifs contre les équipes d’entretien et la direction du golf.

Or depuis quelques jours (nous sommes le 15/02/2023), les températures en journée montent jusqu’à 17 degrés lorsque la nuit elles descendent jusqu’à -6 ! La direction du golf par l’intermédiaire de Daphnée sa directrice des opérations golfiques m’a envoyé un article tiré du site de Bluegreen qui explique pourquoi il est nécessaire de laisser les greens d’hiver même quand les températures montent en flèche comme ces derniers jours.

Gel et golf, font-ils bon ménage ?

Comme vous pouvez vous en douter, le gel et le golf ne sont pas meilleurs amis. Pourtant, ils arrivent tout de même à cohabiter si certaines précautions sont prises, on vous explique tout !

Tout d’abord voyons quels sont les effets du gel ou plus exactement de la gelée blanche sur un parcours de golf.

En temps normal les brins d’herbe peuvent supporter le passage des joueurs et ne se brisent donc pas sous leurs pas. En période de gel, les brins d’herbe sont fragilisés par les cristaux de gel. Ces derniers sont visibles à l’extérieur des brins mais sont également présents à l’intérieur. De ce fait, c’est l’ensemble du brin d’herbe qui est fragilisé.

En cas de gel, un simple pas va casser la cellule du brin d’herbe qui finira par mourir quelques jours après. Il s’agit là de dommages difficilement réparables et qui ne seront pas visibles dans l’immédiat.

C’est au moment du dégel que les dégâts apparaitront. Les parties impactées par les pas des joueurs ne réussiront pas à se régénérer et laisseront donc des traces et des inégalités sur le green.

Quels dégats ?

A titre d’exemple, un groupe de 4 golfeurs fait plus de 300 marques de pas sur chaque green.

Les dégâts causés par des pas sur l’herbe gelée sont encore plus importants lorsque le gazon est tondu très ras ce qui est le cas des greens. La faible hauteur des brins d’herbe induit une résistance moindre.

Dans ce cas, quelles sont les solutions pour préserver les parcours pour les beaux jours ?

Certains golfs utilisent une solution certes radicale mais efficace en décidant de fermer complètement leurs parcours durant la période hivernale.

Une autre solution permettant tout de même le jeu est la mise en place de départs et de greens d’hiver. Comme leurs noms l’indiquent, ces zones de jeu sont utilisées uniquement pendant la période hivernale. Leur préparation commence au tout début de l’automne et leur utilisation prend fin au début du printemps, quand le dégel complet a eu lieu, c’est-à-dire en surface mais également en profondeur. Ainsi, ces zones permettent de préserver les départs et greens habituels pour la pratique des beaux jours qui sera plus intensive qu’en hiver.

Bon nombre de golfeurs sont parfois déçus ou surpris d’utiliser ces zones hivernales. Mais il s’agit là d’un petit sacrifice à réaliser afin de pouvoir profiter pleinement du parcours la majorité de l’année.

La situation à Charmeil

Daphnée est bien consciente de la frustration ressentie par les golfeurs qui ne peuvent pas jouer sur les greens en plus d’avoir encore des départs d’hiver. Elle attend avec impatience la fin de cette période hivernale matinale. Au vu du nombre de pitchs non relevés tous les jours en temps normal, peut-être faudrait-il qu’ils se posent aussi les bonnes questions sur leur propre comportement !




Par 7 long d’1 kilomètre

gusan golf par 7Il existe un et un seul par 7 au monde, long d’1 kilomètre, en Corée du Sud! Le golf de Seignosse qui a été le premier golf à accueillir un par 6 est dépassé !

Il est situé 250 km de la capitale Séoul dans le golf du Gusan Coutry Club sur le parcours Jeongjeup depuis le boules noires (back tees) et mesure exactement 1004m. Créé par le cabinet d’architectes Nelson & Haworth (Robin Nelson a dessiné en France le golf de Champ de Bataille notamment) le Gunsan CC ne figure pas dans les premiers du classement des golfs coréens. Construit sur un ancien marais salant de 430 hectares, les 9 parcours de 9 trous (9×9 = 81) sont reliés par 26 ponts. L’eau représente en effet 36% de la surface totale.

Ce trou qui est bien sûr handicap 1 longe une vaste pièce d’eau et est un double dog-leg, gauche tout d’abord puis légèrement droite ensuite pour arriver sur le green.

Tout au long de ce par 7, le joueur pourra ainsi observer l’environnement, taper ses balles, faire un selfie, manger, taper encore, puis enfin putter avant d’inscrire son score.

Voici le dessin du trou le plus long du monde.

par 7 gusan golf resort

Et la carte de score de ce parcours Jeongeup

carte score par 7 gusan golf resortCréé par le cabinet d’architectes Nelson & Haworth (Robin Nelson a dessiné en France le golf de Champ de Bataille notamment) le Gunsan CC ne figure pas dans les premiers du classement des golfs coréens. Construit sur un ancien marais salant de 430 hectares, les 9 parcours de 9 trous (9×9 = 81) sont reliés par 26 ponts. L’eau représente en effet 36% de la surface totale.

Si vous avez l’intention d’aller le jouer, je pense qu’il va falloir vous munir que quelques boites de balles.




Le golf de Sainte-Maxime à l’honneur au JT de 20h

Le journal de 20h de France 2 a mis le golf Bluegreen de Sainte-Maxime à l’honneur sur un sujet sur le traitement des eaux usées. Ce reportage démontre l’importance de cette pratique mise en place il y a plus de 17 ans.

Le golf de Sainte-Maximle a été un des rares golfs à pouvoir arroser son parcours cet été alors que la canicule sévissait sur l’ensemble du territoire français. Le golf du Cap d’Agde a également pu arroser depuis que son circuit d’arrosage a été refait il y a 3 ans et qu’il peut réutiliser les eaux usées d’Agde.




Une bombe climatique détruit le parcours de Monterey Peninsula

golf de monterrey peninsulaLe golf de Monterey Peninsula en Californie a été dévasté par ce que l’on appelle une bombe climatique ces derniers jours. Ce parcours fait partie de l’un des trois parcours du célèbre Pro-Am AT&T de Pebble Beach. Le nord de la Californie a été battu ces derniers jours par des vents violents, de la pluie et même de la neige, et il y a plus de conditions météorologiques extrêmes en route, selon Weather.com . Jusqu’à présent, deux personnes sont mortes dans les tempêtes et plus de 176 000 sont sans électricité jeudi soir, a rapporté le site.

Témoignages

Plusieurs photos et vidéos montrent les ravages provoqués par les vagues qui submergent le parcours qui longe l’Océan Pacifique. Les eaux ont entièrement noyé Le trou n°14, un par 3.

Quid des autres parcours ?

Les célèbres terrains de golf de la région ne sont pas à l’abri de ce qu’on appelle la rivière atmosphérique qui alimente les tempêtes. C’est particulièrement le cas pour les tracés proches de la côte de l’océan Pacifique, car des vagues massives et des inondations menacent les trous de golf. Même à l’intérieur des terres, de nombreux opérateurs de parcours sont confrontés aux inondations et aux effets des vents qui ont atteint 80 mph en altitude et 50 mph à San Francisco et Sacramento. De nombreux jours seront nécessaires pour comptabiliser tous les effets de la tempête.

Traduction : Je viens de parler à J.J. West, le directeur général de MPCC, et il dit que les dégâts sont réparables et que le 14e trou des Dunes sera fermé « pour un petit moment ». Mais pour comprendre les vagues qui ont frappé Pebble ce matin, le sommet du Lone Cypress est à 150′ au-dessus du niveau de la mer !

L’AT&T Pebble Beach Pro-Am pourra t-il se jouer ?

Tout dommage – sans qu’aucun n’ait été signalé jusqu’à présent – au Pebble Beach Golf Links, au Spyglass Hill ou au Shore Course du Monterey Peninsula Country Club pourrait s’avérer problématique pour l’AT&T Pebble Beach Pro-Am, l’événement annuel du PGA Tour prévu du 2 au 5 février. Pebble Beach accueillera également l’US Women’s Open en juillet.




Nouveau parcours La Réserve Golf Links à Maurice

Louis OosthuizenHéritage Golf Club, à Maurice, figurant parmi le Top 100 mondial des Resorts de golf et de plage de luxe, ouvrira La Réserve Golf Links – le premier et unique parcours links contemporain de l’océan Indien – en décembre 2023.

La Réserve Golf Links sera le premier et l’unique parcours links contemporain de l’océan Indien

Ce nouveau parcours spectaculaire, situé dans la région luxuriante du sud-ouest de l’île Maurice, offre des vues panoramiques sur l’océan depuis chaque trou et propose une expérience inégalée de pur jeu de golf.

Outre le parcours de golf Le Château, régulièrement élu meilleur parcours de l’océan Indien, La Réserve Golf Links accueillera l’AfrAsia Bank Mauritius Open du DP World Tour à partir de 2023, positionnant ainsi l’Héritage Golf Club comme l’une des destinations de golf les plus prisées au monde.

La Réserve Golf Links – réservé aux membres du club et aux résidents des deux luxueux resorts et villas de bord de mer de l’Héritage Golf Club – a été conçu par l’ancien champion de l’Open Louis Oosthuizen, aux côtés du célèbre architecte Peter Matkovich.

Vues panoramiques sur l’océan depuis chaque trou promettent une expérience spectaculaire

Inspiré par les espaces ouverts et sauvages des grands links de bord de mer, le parcours, avec ses tees et ses greens surélevés et ses vues spectaculaires sur les baies tropicales et les côtes sud de l’île Maurice, promet une expérience de jeu exaltante.

« C’est un parcours exigeant qui n’est pas fait pour les âmes sensibles », a déclaré Louis Oosthuizen, qui a créé un ensemble de back tees pour défier les meilleurs joueurs.

« Nous avons travaillé avec le relief pour créer un parcours stratégique et vallonné qui se joue dans le style traditionnel des links, avec des fairways en pente, des bunkers et des herbes longues. L’emplacement est d’une beauté à couper le souffle, avec des vues imprenables sur l’océan Indien. »

La Réserve Golf Links joue main dans la main avec la nature. Conscient de son emplacement le long d’une réserve de biosphère de l’UNESCO, qui abrite une myriade d’oiseaux et d’animaux sauvages, d’anciens champs de canne à sucre ont été cultivés avec délicatesse avec des herbes indigènes de l’île, créant de nouvelles prairies riches en espèces, encourageant la diversité écologique et la précieuse séquestration de carbone.

Tous les travaux font l’objet d’un suivi attentif et contribuent à l’obtention du futur statut de développement GEO Certifié, la norme mondiale en matière de conception et de construction de parcours durables.

Co-conçu par Louis Oosthuizen, le nouveau parcours accueillera le tournoi du DP World Tour en 2023

L’ajout d’un second parcours 18 trous de championnat, qui accueillera son premier événement DP World Tour en décembre 2023, fait de l’Heritage Golf Club la seule destination golfique de 45 trous de l’océan Indien.

Jonathan Menteath, directeur général du Héritage Golf Club, a déclaré :  » La Réserve Golf Links est un parcours qui change la donne pour l’île Maurice et l’Héritage Golf Club en tant que destination de golf internationale de choix.

« Ce parcours, avec des vues panoramiques sur l’océan Indien, est extraordinaire et répond à notre vision de créer un parcours de classe mondiale pour les golfeurs du monde entier qui recherchent l’expérience de golf la plus pure dans l’un des endroits les plus naturellement beaux de la planète. »

L’Héritage Golf Club est niché dans le domaine de Bel Ombre, qui s’étend sur 2 500 hectares, et bénéficie de deux hôtels de luxe cinq étoiles, dont Héritage Le Telfair Golf & Wellness Resort.

Les invités peuvent également opter pour un hébergement dans une villa de luxe ou, pour une expérience ultime, dans une suite privée au sein du Château, la maison de style plantation du XIXe siècle qui surplombe le parcours de golf.

La Réserve Golf Links, réservé aux membres et aux résidents d’Héritage Resorts, ouvrira en décembre 2023.

Pour plus d’informations, consultez le site : https://heritagegolfclub.mu




Sécheresse, Pascal Grizot fait une mise au point

sécheresse pascal grizot fait une mise au pointAlors que la sécheresse sévit en France, Pascal Grizot, Président de la Ffgolf, réagit aux attaques injustes proférées ces derniers jours et fait le point en toute transparence.

Chers licenciés,

Alors que la sécheresse sévit en France, s’accompagnant de restrictions d’usage de l’eau bien légitimes, notre sport, qui agit pourtant en pleine responsabilité et solidarité dans ce contexte difficile, subit actuellement de la part de certains hommes politiques des attaques injustes dans les médias concernant l’arrosage des golfs.

Même si vous êtes les premiers témoins des efforts très importants de nos golfs dans ce domaine, il m’a semblé important de partager avec vous, en toute transparence, les chiffres et informations que je m’évertue, avec les équipes de la Fédération, nos organes déconcentrés (Ligues et Comité Départementaux), nos clubs et les organismes représentatifs de la filière, à diffuser largement ces derniers jours auprès des Français afin que la vérité soit rétablie et l’image de votre discipline préservée.

Consommation moyenne en eau de nos golfs sur une année

La consommation nationale moyenne annuelle d’eau d’un golf est de 25 000 m3 par an et par tranche de 9 trous. Elle est ainsi très éloignée du chiffre communiqué ces derniers jours par certains hommes politiques évoquant une consommation de 5000 m3 par jour soit 1 825 000 m3 par an. Il nous est bien difficile de rester sans réactions face à des chiffres 36,5 fois supérieurs à la réalité. Seule l’ignorance peut conduire à de tels écarts.

Consommation d’eau de nos golfs en cas de sécheresse et surfaces arrosées

En cas de sécheresse dure et prolongée, seuls les greens (essentiels à la survie du parcours) sont arrosés. Ils ne représentant qu’1 à 2% de la surface totale du golf. Comme moi, vous comprenez dès lors que 98 à 99% de la surface totale du golf ne sont en revanche plus arrosés, ce qui éclaire suffisamment le sens de responsabilité de tous les acteurs de la filière golf. Le besoin minimal pour la survie des greens d’un golf de 18 trous par forte chaleur, est de 100 à 120 m3 par jour (la surface des greens d’un golf 18 trous représente 1 à 1,5 hectare). Par conséquent, pour un golf 9 trous, le besoin minimal pour la survie des greens est de 50 à 60 m3 / jour. L’arrosage prend en compte l’évapotranspiration due à la température, à l’ensoleillement et au vent qui détermine le calibrage du bon volume vital nécessaire.

Mesures de restrictions selon les différents paliers d’alerte en période de sécheresse

Le golf, comme tous les usagers de l’eau, dépend de 4 niveaux de restrictions fixés par les DDT (vigilance, alerte, alerte renforcée, crise). En seuil de crise, il est interdit d’arroser les golfs. Les greens peuvent être préservés, sauf en cas de pénurie d’eau potable, par un arrosage « réduit au strict nécessaire » entre 20h00 et 8h00, et qui ne pourra représenter plus de 30 % des volumes habituels. Un registre de prélèvement devra être rempli hebdomadairement pour l’irrigation. Un Accord-Cadre national pour la période 2019-2024 FFGOLF, GEGF, GFGA / Ministères de la transition écologique, des Sports et de l’Agriculture préconise la mise en œuvre de mesures de restrictions d’arrosage adaptées aux besoins vitaux des structures golfiques et aux particularités de leurs surfaces engazonnées. Comme indiqué expressément dans l’accord, le respect de ces mesures n’est pas obligatoire, les préfets pouvant prévoir des mesures plus contraignantes s’ils estiment qu’une pénurie d’eau potable est à craindre, ou que les conditions locales l’imposent. Les maires peuvent également prévoir des mesures plus contraignantes.

Ci-dessous, le tableau complet des limitations des usages de l’eau pour les golfs :

Interdiction totale d’arrosage

En application des arrêtés sécheresse en vigueur dans certains départements, et malgré notre accord cadre, nous constatons que l’arrosage des terrains de golfs est désormais interdit au sein de ces territoires pour une durée pouvant aller jusqu’au 31 octobre 2022. L’interdiction totale d’arrosage est l’équivalent d’une fermeture administrative pour les golfs concernés qui entraîne inévitablement la perte de l’outil de production des entreprises gestionnaires de golf.

C’est pourquoi chaque golf concerné demande aujourd’hui une dérogation individuelle permettant le sauvetage des surfaces les plus fragiles et les plus coûteuses à travers les mesures prévues au stade 4 de notre accord cadre :

  • Arrosage réduit au strict nécessaire et uniquement des greens
  • Arrosage uniquement entre 20h00 et 8h00
  • Arrosage ne pouvant représenter plus de 30% des volumes habituels
  • Relevés de consommation d’eau quotidienne
  • Aucun arrosage en cas de pénurie d’eau potable

Des démarches que la Fédération française de golf suit avec la plus grande attention tentant avec discernement de mener des dialogues quotidiens avec l’Etat et les collectivités pour la recherche de solutions.

Si nous cherchons à obtenir des dérogations au cas par cas, quand la situation au niveau local, le permet, en aucun cas, nous en sollicitons quand la pression est telle que les populations doivent être ravitaillées en eau par des citernes.

Enjeu du maintien de l’arrosage des greens

Le golf est une activité sportive de loisir marchand impliquant une filière économique qui doit préserver son activité au risque de créer un impact non négligeable sur sa filière (chômage, perte d’exploitation, faillite). Il convient de rappeler que la filière économique que nous défendons représente un poids économique de plus de 1.5 milliard d’euros en France et assure 15 000 emplois dont 7 500 emplois directs sur le terrain. Il s’agit à 83% d’emplois en CDI dont 61% d’emplois d’ouvriers, et non délocalisables. Le parcours étant l’élément numéro 1 de l’outil économique, il est nécessaire de le préserver en passant par un arrosage minimal vital. Seul le green reste l’élément essentiel pour garantir une pratique de l’activité, d’où les accords passés avec les pouvoirs publics pour pouvoir les préserver au maximum.

Un green de golf est du gazon planté sur un sol sableux et drainant. Pas d’arrosage pendant plusieurs jours conduit à la mort toutes les graminées présentes sur les greens car ces plantes ont de faibles enracinements ce qui les rend extrêmement sensibles à la sécheresse et oblige à des arrosages fréquents. La mort des greens en période estivale conduit à une fermeture de la structure et perte d’exploitation pendant 6 mois jusqu’au printemps de l’année suivante car il faut au moins 3 mois de végétation active (température moyenne du sol >10°C) pour obtenir un green de qualité normale à partir d’un nouveau semis. A cette perte d’exploitation de 6 mois, s’ajoutera le coût de la remise en état :

  • Par semis le coût moyen de rénovation est de l’ordre 3€ HT le m², soit 30.000 € pour 1 hectare de green
  • Par placage, le coût moyen est de l’ordre de 30 € HT le m², soit 300.000 € pour un 1 hectare de green…
  • Pendant ces travaux, les golfs devront être fermés avec toutes les conséquences induites en matière d’emploi.

Golfeurs et exploitants unis pour agir en responsabilité

Alors que le golf est désormais 4ème sport en nombre de licenciés en France, loin des clichés que certains veulent tenter encore de lui coller, et qu’il fait partie des disciplines Olympiques de 2024, un faux débat d’écologie de classe initié par certains politiques vise à nous distinguer artificiellement des autres sports de gazons collectifs et populaires qui, sans les nommer, ne sont pas visés par nos opposants. Par ailleurs, ne pas tenir compte des travaux engagés depuis les sécheresses de 2003 et 2005, avec tous les Ministères concernés quelle que soit leur couleur politique, depuis plus de 20 ans nous paraît injuste vis-à-vis des golfs qui ont rempli leurs objectifs de réduction de la consommation en eau de 30% chaque année avec des investissements considérables.

Nous continuerons sans relâche à rétablir la vérité avant de poursuivre en acteurs responsables la transition écologique que nous avons depuis longtemps entamé avec notamment une gestion raisonnée de la ressource en eau.

A ce titre, de manière plus structurelle, nous allons prendre l’attache des Ministères concernés et agences de bassin pour créer un fonds d’investissement permettant de financer la rénovation des systèmes d’irrigation, moins consommateurs, ainsi que la création de bassins de rétention pour les golfs.

Et je veillerai avec l’ensemble des acteurs de la filière à rappeler à tous les golfeurs combien il est fondamental de s’habituer désormais à jouer sur des surfaces moins vertes et plus fermes. Regardez la qualité des tournois organisés par le Royal and Ancient sur les parcours britanniques. L’ensemble des surfaces sont jaunies par la sécheresse, à l’exception des greens. Les Open Britanniques Féminin et Masculin, ont toujours été et sont aujourd’hui plus que jamais les épreuves sportives de référence de notre discipline, malgré la tension sur la ressource en eau.

D’une certaine manière, c’est un retour aux sources autant que le sens de l’histoire. Je sais pouvoir compter sur chacun d’entre vous dans l’intérêt collectif.

Pascal Grizot